Ne pensez pas que, sous prétexte que votre compagnon est bien éduqué et tenu en laisse, il peut vous accompagner partout sans que personne n’y trouve à redire. Si vous ne voulez pas être confronté à de mauvaises surprises, il va falloir vous y prendre à l’avance pour organiser votre transport et surtout vérifier que vous êtes en règle du côté des billets et des formalités (assurances etc.). On vous explique tout !
Qui veut voyager loin n’attend pas le dernier moment !
Pour se rendre dans l’un des pays soumis à un régime dérogatoire plus sévère, votre ami doit subir un test de titrage d’anticorps (prise de sang) plusieurs mois après sa vaccination contre la rage afin de vérifier l’efficacité du vaccin.
L’Angleterre et l’Irlande exigent un traitement contre les tiques et les vers. Enfin, des procédures distinctes selon le pays d’origine sont demandées pour entrer en Suède. Autrement dit, si vous envisagez de vous rendre dans l’un de ces pays, il faut vous y prendre plusieurs mois à l’avance !
N’oubliez pas non plus d’avoir recours à une assurance chien, très utile dans bien des cas – surtout pendant un voyage (pour en savoir plus sur les assurances chien et , rendez-vous sur ce site). En effet, certains contrats prévoient d’assurer son animal avant de partir à l’étranger.
Moins de contraintes pour les petits chiens
Les petits animaux de moins de 5 kilos sont le plus souvent tolérés dans un sac prévu à cet effet, dans la plupart des transports, exception faite de certaines compagnies aériennes et des taxis (c’est au bon vouloir de ces derniers).
Sur le réseau SNCF, le maître devra payer un tarif forfaitaire quelle que soit la distance (environ 5 à 10 euros). Les chiens d’aveugle ont un accès libre à tous les moyens de transport. Mais pour les chiens de taille et de poids plus imposants, cela se complique.
Dans les bus desservant les bourgs des zones rurales chauffeur est libre d’accepter ou non votre chien et ce, sans qu’il ait besoin de se justifier.
Dans le RER et les trains de banlieue : les chiens de moyenne et de grande taille y sont tolérés à condition d’être tenus en laisse et muselés.
Dans les trains de grande ligne : pour voyager loin avec votre ami, il vous faut vous acquitter d’un certain pourcentage du prix du billet. De plus, les autres voyageurs doivent accepter sa présence. Et cela ne vous donne même pas le droit d’installer votre chien sur une place assise ! Tout au plus peut-il se caser entre vos pieds .
En avion : la très grande majorité des chiens sont obligés de voyager dans la soute climatisée et pressurisée. Pour cela, il vous faut vous procurer une cage aux normes et c’est bien sûr payant. Une vaccination antirabique est demandée.
En bateau : hormis les petits chiens admis à rester aux côtés de leurs maîtres dans un sac, les autres sont enfermés dans le garage, avec les véhicules des touristes. Un certificat de vaccination contre la rage datant de moins de 10 mois est exigé, même pour aller de la métropole à la Corse.
Jamais sans son passeport !
Obligatoire depuis juillet 2004, ce passeport est indispensable en cas de déplacement au sein de l’Union européenne. Il vous est remis par le vétérinaire et coûtera environ 15€. Il apporte la preuve que votre ami est vacciné contre la rage et identifié par une puce électronique ou un tatouage. Ses vaccinations peuvent y figurer. Prenez-le avec vous, même pour séjourner en France dans le cas où vous partez à proximité d’un autre pays et que vous vouliez passer la frontière. En effet, il vous permet de voyager sans souci, (sauf pour l’Irlande, la Suède et la Grande-Bretagne).
Rémi Guérin est éducateur canin et comportementaliste à Bordeaux. Il vous propose son aide pour tous les problèmes d’éducation ou de comportement que vous pourriez rencontrer avec votre chien ou chiot.