Comment choisir un comportementaliste

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Il faut bien le reconnaître, les comportements problématiques d’un chien sont frustrants. Le maître désemparé cherche alors de l’aide autour de lui, et bien souvent cela ne fait qu’accroître la confusion !Il faut bien le reconnaître, les comportements problématiques d’un chien sont frustrants. Le maître désemparé cherche alors de l’aide autour de lui, et bien souvent cela ne fait qu’accroître la confusion !Entre les avis divergents, les affirmations péremptoires, les idées reçues et les culpabilisations sournoises, le maître n’a plus la possibilité d’observer les faits objectivement.Et hélas, bien souvent, le problème est déjà installé depuis bien longtemps quand le maître en arrive à consulter. Or, plus on tarde, plus le problème devient complexe à traiter.

Avant tout, il faut que le chien soit examiné par un vétérinaire. Approximativement 20% des problèmes de comportement sont associés à un problème de santé. Il est évidemment illusoire de penser régler ces problèmes si ceux-ci sont dus à une pathologie non soignée.
Parlez au vétérinaire des problèmes que vous constatez, mais gardez-vous de mettre une pression excessive. Il n’est pas rare que certains clients excédés posent un véritable ultimatum au vétérinaire, réclamant le médicament miracle tout en parlant d’abandonner le chien. Cela ne permet pas au vétérinaire d’analyser ou d’évoquer sereinement les causes possibles.
Tous les vétérinaires n’ont pas une formation en comportement canin, il s’agit d’une spécialisation assez récente. Ceux qui n’ont pas suivi cette formation supplémentaire auront donc les compétences qu’ils se sont forgées par leur curiosité personnelle. Il vous appartient donc d’écouter votre vétérinaire sans tenter de l’influencer, ni vous sentir agressé s’il évoque un problème dans votre relation avec le chien ou dans vos méthodes… et de déterminer si l’aide d’un médiateur est nécessaire.

Quel professionnel choisir ensuite ?

La France n’a hélas pas une position très claires en ce qui concerne les métiers du chien.En dehors des docteurs vétérinaires, dont le diplôme est validé par l’État, et d’un cursus officiel d’éducateur canin (Brevet Professionnel) qui n’a débuté qu’à la rentrée 2005, il n’existe que des formations privées sans reconnaissance officielle, ni contrôle.Les querelles de clocher concernant telle ou telle formation, ou telle ou telle appellation deviennent donc assez dérisoires, et je tiens à en rester éloignée.
Je me bornerai à dire que :
– La personne que vous contactez doit prendre le temps de vous écouter, ou vous proposer de la rappeler à un moment plus favorable, avant de vous pousser à prendre rendez-vous.
– Il ne doit pas simplement s’agir d’évaluer votre animal (même si c’est évidemment nécessaire), mais surtout de savoir ce que vous avez déjà tenté, et de vous laisser exprimer vos attentes et vos éventuelles déceptions, bref d’exprimer vos émotions.
– Il est de première importance que vous raccrochiez avec le sentiment d’avoir été écouté, respecté et compris, mais ni culpabilisé, ni infantilisé. Si vous n’avez pas l’impression que le courant passe, n’insistez pas.
– Méfiez-vous si votre interlocuteur affirme qu’il va « vous régler le problème », « vous recadrer le chien à sa place » ou que « ce sera vite corrigé » ! Il n’y a pas de miracle, vous allez avoir du travail !
– N’hésitez pas à demander dès le début quelle méthode utilise votre interlocuteur, quel style de punition, par exemple, ou quels accessoires. Cela vous permettra de voir si vous pouvez adhérer au programme que vous allez mettre au point ensemble.

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